Pourquoi un « bon » dieu permettrait-il le coronavirus ?

C'est une bonne question, car aujourd'hui plus que jamais, les gens sont confrontés à la souffrance et à la tragédie. Des membres de notre famille, des amis et des proches sont touchés, certains tombent gravement malades, d'autres perdent leur entreprise ou leur gagne-pain, et d'autres encore leur vie. C’est tragique!

Pour trouver la réponse à cette question, nous devons mettre nos sentiments de côté et nous concentrer sur la question elle-même. Est-il vrai qu'un "bon Dieu" ne laisserait jamais les gens tomber malades ou mourir ?

C'est pourquoi il est vraiment utile et bénéfique de s’immerger  dans la vision chrétienne du monde. Pour ce faire, il faut oublier la mentalité matérialiste athée, car pour le matérialiste, la seule chose qui existe, c'est la matière ; il n'y a aucune dimension spirituelle à la réalité ou à nous-mêmes, si bien que, quand nous mourons, nous cessons d'exister. Pour ces gens-là, tout ce que nous avons c'est environ 80 à 90 ans à vivre. Et ensuite, tout est fini.

Par conséquent, les personnes qui adhèrent à cette croyance se doivent de remplir ces années de bonnes et riches expériences, comme tomber amoureux, avoir des enfants, avoir une belle carrière, voyager, "vivre pleinement sa vie", etc.  Il est donc logique que les tragédies, les souffrances et les maladies qui s'attaquent aux seules choses qui comptent pour eux, soient extrêmement malfaisantes.

Quelqu'un qui se demande pourquoi un "bon" Dieu permettrait le coronavirus a les pieds dans deux visions du monde différentes. Il a un pied, et probablement la plus grande partie de son corps, coincé dans la vision matérialiste du monde, et l'autre pied placé juste assez dans la vision chrétienne du monde pour admettre l’existence de Dieu. Mais cette position, à moitié dedans et à moitié dehors, est aberrante et semble paradoxale.

Un matérialiste qui essaie de juger le christianisme de son point de vue extérieur, est comme quelqu'un assis dans un bateau, qui regarde dans l'eau et fait des affirmations sur ce qui se trouve sous la surface de l'eau. Mais même si cette personne met les pieds dans l'eau, elle ne peut pas dire avec certitude qu'elle comprend la raison d’être de l'écosystème sous-marin. Pour cela, elle doit s'immerger entièrement dans l'écosystème et bien observer ce qui l’entoure. Donc, si les gens veulent vraiment comprendre et évaluer un système solide de croyance en Dieu, ils doivent adopter le cadre complet de ces croyances, en y entrant et en regardant autour d'eux pour déterminer si cela a vraiment un sens..

Le christianisme enseigne que ce qui compte vraiment, ce n'est pas votre travail, votre vie amoureuse, ou la bonne santé de votre corps. Même si ce sont de très bonnes choses que Dieu veut pour Sa création, pour l'humanité, ce n'est pas le principal. Ce qui prévaut sur toutes ces autres choses, c'est de connaître le seul vrai Dieu. Jésus nous l'a dit : "Or la vie éternelle, c’est qu’ils Te connaissent, Toi le seul vrai Dieu." (Jean 17:3)            

Voyez-vous, il y a beaucoup plus que 80 ou 90 ans de vie en jeu ici, il y a toutes ces années plus l'éternité.  Lorsque vous réalisez que l'éternité vous attend après cette vie, la souffrance et la mort revêtent une tout autre signification, n'est-ce pas ? Même si le coronavirus peut s’attaquer à notre corps physique et même nous tuer, il ne peut pas nuire à notre âme immortelle, et cette vie n’est presque rien comparée à l'éternité.

Qu’est-ce que 100 ans comparé à l'éternité ? C'est zéro pour cent ! Ainsi, lorsque nous pensons à la souffrance et à la mort, nous devons adopter une perspective éternelle appropriée et reconnaître que notre attention doit se porter avant tout sur le Créateur. Notre but devrait être de Le connaître et de Le faire connaître. Tout le reste est de moindre importance. Même si ce sont de bonnes choses, elles ne sont pas ce qu’il y a de plus important  et dans ce monde, nous devons être prêts à les voir remises en question ou même disparaître.

Si vous recherchez Dieu de tout votre cœur, vous pouvez avoir la force, le réconfort et la paix dont vous avez besoin en ces temps incertains. Mais pour cela, il vous faut la bonne perspective de la vie et de l'éternité pour comprendre clairement la réalité.

La chose primordiale, la connaissance de Dieu, ne disparaîtra jamais et ne se perdra jamais. Et le coronavirus, et la souffrance de ce monde, seront, comme l'a dit l’apôtre Paul, " des détresses présentes qui sont passagères et légères par rapport au poids insurpassable de gloire éternelle qu’elles nous préparent. Et nous ne portons pas notre attention sur les choses visibles, mais sur les réalités encore invisibles. Car les réalités visibles ne durent qu’un temps, mais les invisibles demeureront éternellement. " 2 Corinthiens 4 : 17-18. C'est un bon verset à méditer en ces temps de crise. Un jour, toutes nos épreuves nous paraîtront anodines, et cela peut être un grand réconfort pour nous dès maintenant.

Dieu n'envoie pas des virus ni ne permet leur propagation dans le but de juger le monde, de faire souffrir et de tuer des milliers de gens. Il n'est ni l'auteur ni le complice de massacres.

Nous vivons dans un monde déchu et les tragédies surviennent à cause des péchés de l’homme, de sa cupidité, de son égoïsme et de sa désobéissance à Dieu. C'est à cause de ce que l'homme a fait à la terre, au règne animal, à la race humaine, que nous avons des virus, des fléaux et des souffrances. Les virus viennent pour voler, tuer et détruire, ils ne viennent pas de Dieu.  Dieu est un Dieu bon, Il veut notre bien et Il nous aime.